L’argentique revient en force !

Les passionnés de vintage vont pouvoir s'en donner à cœur joie et n’auront plus à avoir peur de passer pour des « has been » avec leurs appareils argentiques. Dorénavant, on croise des amateurs de photos à tous les coins de rue, reflex autour du coup. Sachez que vous êtes top tendance ! Les professionnels aussi s'y mettent et le résultat est au rendez-vous. Un peu d’histoire et de culture, pour en savoir plus sur l’argentique.

Le terme argentique commence à s'employer dans les années 2000, lorsque la volonté de différencier la photographie classique à la photo numérique apparaît.
Le mot argentique est à la base un terme chimique, qui fait référence aux petits agrégats d'argent qui constituent les images produites via ce procédé.

Les négatifs utilisés dans la photo argentique vieillissent bien à condition de les conserver à l'abri de la lumière et à température moyenne. Ceux en couleurs sont plus sensibles à la chaleur et se dégradent plus vite que ceux en noir et blanc.

Si tout le monde se les arrache, les appareils argentiques risquent de mourir ou tout du moins de ne pas connaître d'évolutions technologiques ahurissantes ces prochaines années. En effet, les grandes marques annoncent les unes après les autres la fin de la production d'appareils argentiques dans leurs usines. Parmi les grands groupes internationaux, Canon, Nikon, Pentax ou encore Konica Minolta ont arrêté la production en 2006, suivi de l'américain Kodak. Choix délibéré ? Certainement pas. Ils ont tous été contraints de se convertir au numérique qui affole les foules depuis son développement. D'ailleurs la concurrence fait rage, le Coréen Samsung ou les japonais Sony et Panasonic, surfent abondamment sur le numérique. Nikon et Canon conservent tout de même une mini gamme d'appareils argentiques disponibles à la vente. Il s'agit de boitiers déjà existants, qui n'ont pas fait l'objet d'amélioration. Mais les deux industriels affirment qu'ils n'en développeront pas de nouveaux. Inquiétant également quant à la durée de vie de l'argentique, la régression de la production de pellicules et papiers photographiques.

Pour terminer, voici trois modèles d’appareils argentiques légendaires :
- Le VP Exakta, appareil allemand datant de 1933. « V » pour « vest » et « p » pour « pocket », traduit poche de gilet et sous-entendu assez compact pour se glisser dans une poche et l'emporter partout.
- Le Reflex Korelle, 1935. Le premier reflex format 120 qui prenait des photos en 6x6. Son design simple cache une particularité ultra-pratique. Il est construit avec des petites vis au lieu de rivets, ce qui permet de le démonter facilement en cas de réparation.
- Le Nikon F, 1959. Premier reflex largement utilisé par les photographes professionnels. Ce chef-d'oeuvre, fabriqué par les japonais avaient pour l'époque des fonctionnalités très avancées.

Pentax sort son nouveau reflex

L'avez-vous vu ? Mardi dernier, l'industriel Pentax a dévoilé son nouveau modèle de reflex nommé K-70. Présentation, à travers une fiche technique du nouveau chouchou des mordus d'images.

Voici un appareil milieu de gamme qui se rapproche techniquement du K-3 II, pour ceux et celles qui le connaissent et qui l'ont déjà pratiqué.

La technique :
Le K-70 intègre un capteur APS-C CMOS de 24 Mpx, une fonction Pixel Shift Resolution et un système AF Hybride à détection de phase et de contraste pour assurer une mise au point précise et rapide. Son module SAFOX X est équipé de 11 collimateurs dont 9 en croix et d'une stabilisation intégrée SR. Il possède un filtre simulateur anti-moiré et sa sensibilité va jusqu'à 102 400 ISO. Un mode Vidéo Full HD 1920 x 1080px est intégré, permettant une allure de 60 images par seconde. Nouveauté, l'autofocus continu est désormais disponible en mode vidéo. Autre nouveauté, le mode « Star Stream ». Il permet de figer des traînées stellaires, un peu comme le mode « Live Composite » mis au point par Olympus.
Enfin, le dernier né de Pentax possède le Wi-Fi afin de piloter son appareil à distance, de partager ses images directement sur son smartphone et les réseaux sociaux. En somme, un appareil plein de technologies pour faciliter son utilisation et faire de l'expérience K-70 la plus aisée possible.

L’ergonomie :
En terme d'ergonomie, le K-70 se rapproche du K-S2. Il affiche un design identique et a le même gabarit. Les fonctions et touches de personnalisation pour un accès plus rapide aux réglages sont situées aux mêmes endroits.
Il est doté d'un écran LCD, orientable grâce à une rotule, permettant un cadrage simplifié. Cependant celui-ci n'est pas encore tactile. Fabriqué avec des matériaux robustes, le boîtier résiste à la poussière, aux projections d'eau et à des températures négatives allant jusqu'à -10 degrés.

Pour terminer la présentation, parlons prix ! Le K-70 coûte 699 euros nu ou 999 euros en kit avec le 18-135mm. Un petit investissement que vous ne regretterez certainement pas. En tout cas, je ne regrette pas. J'ai craqué dès sa sortie et j'ai pris le soin de l'étudier en long, en large et en travers. Il est facile à manipuler, intuitif et réalise de très belles photos.